L'ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis, Alan Greenspan, a félicité vendredi le gouvernement de Barack Obama pour sa façon de gérer la crise financière, et en particulier pour le remaniement du système bancaire américain.
Cette restructuration bancaire est un «pivot» de l'équilibre mondial, a-t-il affirmé à la clôture de la 72e Convention des banques du Mexique, dans la célèbre station balnéaire d'Acapulco.
Une telle crise «survient une fois par siècle ou même moins», a-t-il poursuivi. Face à elle, le gouvernement de M. Obama «fait un excellent travail, aussi bon que possible compte tenu des circonstances qu'il affronte», a-t-il ajouté.
Mais, selon lui, avant de créer de nouvelles structures il faut réguler le système financier pour réactiver l'économie au niveau mondial.
Il a par ailleurs estimé que les banques auront besoin d'une injection de capitaux privés ou publics d'un montant «supérieur à 750 milliards» de dollars pour travailler normalement.
M. Greenspan a dirigé la Réserve fédérale de 1987 à janvier 2006. S'il a quitté la Fed au faîte de sa gloire, son action à la tête de la banque centrale est fortement remise en cause par nombre d'analystes et de politiciens, qui lui reprochent notamment d'avoir mené une politique monétaire trop accommodante.
Also in a recent FT interview, Greenspan has advocated nationalisation (i.e. the big bank are fundamentally bankrupt and it is not a short term liquidity problem as the city would like to believe);
Greenspan backs bank nationalisation
By Krishna Guha and Edward Luce in Washington
Published: February 18 2009 00:06 | Last updated: February 18 2009 00:06
The US government may have to nationalise some banks on a temporary basis to fix the financial system and restore the flow of credit, Alan Greenspan, the former Federal Reserve chairman, has told the Financial Times.
In an interview, Mr Greenspan, who for decades was regarded as the high priest of laisser-faire capitalism, said nationalisation could be the least bad option left for policymakers.
”It may be necessary to temporarily nationalise some banks in order to facilitate a swift and orderly restructuring,” he said. “I understand that once in a hundred years this is what you do.”
Mr Greenspan’s comments capped a frenetic day in which policymakers across the political spectrum appeared to be moving towards accepting some form of bank nationalisation.
“We should be focusing on what works,” Lindsey Graham, a Republican senator from South Carolina, told the FT. “We cannot keep pouring good money after bad.” He added, “If nationalisation is what works, then we should do it.”
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